Y'a du cocufiage dans l'air...
Voilà, c’est fini, nous avons dit adieu à tous ces kiwis qui ne demandaient qu’à être tâtés… Lundi était notre dernier jour de travail. Un peu triste de quitter cette équipe si sympathique et diversifiée.
Nan , Cindy, Cat, Moi, Isabel, Frederic, and Macha !
Dimanche, nous avons pris un petit day off, histoire de dire « non, nous ne travaillerons pas un dimanche! C’est sacré ! » (Non, c’est stupide…) Bref, Macha s’en est allé visiter les Rainbow Falls (que nous sommes retournées voir mardi) et je suis allée avec une partie de l’équipe du boulot à Opito Bay, sur une petite plage attenante. Bel après-midi…
Donc, mardi matin, nous sommes allées au Rewa’s village, une reconstitution de village de pêcheurs maoris…
Oui, je sais qu’il faut des pierres mais c’était pour faire genre, pour la photo… pff…
… et l’après-midi, nous sommes donc allées aux Rainbow Falls, une petite balade de 2 heures qui aboutit à une vue à vous couper le souffle. Je vous laisse constater par vous-même…
Mercredi, nous sommes allées à Marsden Cross. Rien de spécial à raconter… A part peut-être cet oiseau, qui mettait tout en œuvre pour faire son beau gosse :
Ah si ! Nous avons vu quatre orques. Mais à part ça, RAS.
AAAAAAAAAAAAAAHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On ne s’en remet toujours pas !!! C’est un truc de ouf ! On était là, sur une plage plutôt banale, rien de spécial à y admirer. Nous étions seules, quand soudain, je vois sortir de l’eau un énorme aileron ! J’ai cru que j’hallucinais mais après avoir hurlé « Machaaaa !!! » en pointant du doigt l’étrange OFNI (objet flottant non identifié), et constaté qu’elle hallucinait également, j’ai dû me rendre à l’évidence : une petite famille d’orques venait chasser la raie, juste là, sous nos yeux, à quelques mètres de nous ! C’était absolument magique, de les voir, les entendre… Tellement surréaliste que c’en est indescriptible ! MAGIQUE.
Jeudi soir, une petite soirée karaoké avant été organisé avec toute l’équipe de la packhouse pour fêter la fin du taf. Par la même occasion, c’était l’anniversaire de Macha qui était ravie de fêter son 23ème anniversaire au fin fond de la Nouvelle-Zélande, dans un pub karaoké ambiance têtes de cerf et d’espadon empaillées au mur, des chemises de bucheron aux quatre coins de la pièce… Elle était ravie et m’a confié n’avoir jamais fêté un anniversaire aussi dignement que celui-là !
Petite photo souvenir avec Jill, une femme extra, restée bloquée à Woodstock…
Vendredi matin, tout est prêt pour un road trip dans le Nord du Northland, trois jours de camping dans le van (qui d’ailleurs déborde de partout entre les vêtements, la nourriture, les trucs super utiles et ceux qui le sont moins…) avant de retourner sur Auckland. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est de rencontrer un vieux monsieur à l’office du backpacker au moment de rendre les clefs. Celui-ci était à la recherche de deux demoiselles pour des travaux ménagers et autres, dans une petite maison en bord de plage, à une demi-heure de Kerikeri. Il nous décrit le plan comme plutôt intéressant donc Macha et moi se décidons à y aller juste pour une nuit ou deux, histoire de dire. Et finalement, sur la route, on change d’avis : pas envie de chambouler nos plans. Comme on est tout prêt, on se décide à aller voir où c’était, juste pour dire. En faisant demi-tour devant la maison, le vieux monsieur (qu’on appellera… Ron, par exemple) sort et nous fait signe. Shit.
Nous lui annonçons que finalement, nous n’allons pas rester, que nous n’avons pas trop le temps, que nous voulons visiter Cape Reinga avant de retourner à Auckland lundi, impérativement. Il nous dit « Ok, pas de soucis… Venez 5 minutes à l’intérieur, juste pour voir… ». Nous refusons. Il insiste (Macha et moi nous doutons à ce moment-là que ça cache quelques chose…). Nous acceptons finalement. Et là, c’est le drame…
Toute notre bonne volonté et nos décisions s’envolent en un quart de seconde.
Nous sommes arrivées au paradis : une petite maison, qui donne juste sur la plage (et quelle plage…), une vue incroyable, aucun bruit de moteur ne vient polluer l’atmosphère, l’air est pur, sain, apaisant…
Quant à la maison, c’est exactement celle qu’on avait imaginé dans nos rêves de jeunesse : une petite maisonnette en bois avec une charmante petite cuisine, un chaleureux salon avec cheminée et vue sur la mer…
Une petite chambre rien que pour nous avec salle de bain rien que pour nous…
Ce que vous voyez par terre, ce n’est pas une trappe pour y enfermer de jeunes françaises en quête de nouveauté… Non, non… C’est juste un spa, un jacuzzi quoi… Tout simplement…
Là, c’est ce qu’on voit en sortant de la chambre…
Nous avons à notre disposition kayak, petit bateau pour aller pêcher, planche de surf et combi… Ron et Davey étant un père et son fils aussi roots que possible. Le premier a vécu des années avec sa femme et son fils dans un van, sans électricité, dans la nature, surfeur dans l’âme… Il dort toujours dans son van, et n’envisage aucun autre endroit pour s’y reposer. Quant à Davey, il est menuisier charpentier, a vécu quatre ans en France et a parcouru le monde afin d’y dénicher les meilleurs vagues. Il restaure cette petite maison pour des amis qui viennent y passer leurs vacances une fois de temps en temps… (dur…).
Nous bossons donc le matin (la durée dépendant de l’heure à laquelle on se lève…) et avons l’après-midi libre. Hier, vers 16h, nous sommes allés tous ensemble à la pêche aux moules (si si !!), que nous avons dégusté le soir même (j’avoue, je me suis un peu forcée mais heureusement, Macha était là pour m’aider !… faut dire, ils se sont donnés tellement de mal !).
Le repos des guerriers, après dix bonnes minutes de pêche…
Cet après-midi, nous avons joué à la pétanque sur la plage (dur…). Pas de photos, désolée…
De temps en temps, je coupe du bois aussi…
Et Macha et redevenue l’amie des animaux !!!
Bref, nous sommes vraiment tombées dans un endroit paradisiaque. Dommage que je doive quitter si précipitamment les lieux… Comme je risque d’être un peu occupée à partir du 16 août, je ne pourrais pas revenir mais Macha a élu domicile ici. Elle reviendra donc à partir de vendredi, et y restera tant qu’il y aura du travail. Je sens que ça va être dur pour elle… Je tâcherais de la soutenir à distance !
La suite de nos aventures dans un prochain épisode…
